La facturation des prestations d'écriture pour le web

Une base traditionnelle, le signe et le feuillet

La facturation s'effectue au signe, un signe étant une lettre, un signe de ponctuation ou un espace. Certains se demandent parfois pourquoi ils devraient payer pour les espaces : nous leur rétorquons qu'ils n'apprécieraient probablement pas de se voir livrer les textes sans aucun espace entre les mots !

Plus sérieusement, le signe est une unité de compte utilisée en journalisme depuis des décennies. On parle de "feuillet" lorsque l'on compte 1500 signes. Une approche héritée des anglo-saxons consiste à compter des mots plutôt que des signes, mais l'Agence de Rédaction Web est une agence française et pratique les règles traditionnelles du métier.

Cette règle évite en effet des déconvenues. Le signe est une unité fixe : un signe est un signe, il vaut "1". Le mot, quand à lui, peut varier : comparez "à" (1 signe) avec "rédactionnel" (12 signes) et avec "anticonstitutionnellement" (25 signes). Ce sont tous les trois des mots... Imaginez de signer un contrat avec un rédacteur peu honnête, à hauteur de 100 mots. Il lui suffit de remplir de "a", de "et", de "ou" et autres "le" à profusion pour parvenir rapidement à vos 100 mots. Bien entendu cet exemple est caricatural, mais il montre que le calcul par mot est mal adapté. 

Il existe cependant une règle de conversion qui veut qu'en moyenne la longueur d'un mot en langue française, est de 6 signes espaces compris. Un feuillet de 1500 signes vaut donc 250 mots en moyenne. Cela varie bien évidemment selon les types de texte : un texte érudit fait souvent appel à des mots complexes (exemple "Les rodomontades des gallinacées hypochondriaques le laissèrent insensible" qui représente 8 mots et 74 caractères) tandis qu'un dialogue se construira autour de mots courts (exemple : "Elle lui dit "vas-y donc !" Mais il ne resta coi" qui représente 11 mots et 48 caractères). 

Voici un exemple de texte de 1500 signes (environ 240 mots) :

La rédaction de contenu pour le web répond à des impératifs bien précis, qui se situent à la croisée des chemins entre l’écriture et le marketing. Ce qu’on appelle en anglais le copywriting est en réalité une activité complexe, qui vise à faire passer un message optimisé. Comment présenter vos services ou vos produits sous un jour favorable, à travers une explication limpide et convaincante ? C’est là tout l’art du rédacteur web, qui doit posséder une capacité d’écriture réelle. Les profils littéraires sont évidemment les bienvenus. Mais hélas la beauté de la langue ne suffit pas. Sur le web, la prééminence des moteurs de recherche impose de suivre des règles dictées par le marketing web. Des règles qui vont indiquer quels sont les mots-clefs susceptibles d’intéresser vos internautes, qui vont permettre de définir un lexique, un univers sémantique propre à votre site.  Autrement dit, si vous n’avez pas au préalable effectué une analyse complète de votre territoire de référencement, votre rédacteur web risque fort de travailler à l’aveuglette. Le résultat risque de s’en faire ressentir ! Car n’oublions pas que votre but sera toujours de générer du trafic sur votre site, afin de provoquer des opportunités, qu’elles soient directement commerciales ou qu’elles concernent votre image de marque, votre notoriété ou votre message. Le référencement, ou SEO est d’ailleurs tout un ensemble de méthodes et de techniques qui dépasse largement le cadre de la rédaction de contenu pour le web.

 

Voici un exemple de texte de 300 signes :

L’acronyme anglais SEO signifie Search Engine Optimization, ou optimisation pour les moteurs de recherche. Le SEO est appelé Référencement en français, mais c’est un abus de langage. Car  le référencement est initialement une simple technique qui consiste à indiquer aux moteurs que votre site existe.